samedi 22 novembre 2008

PROJET DE FIN D’ETUDE

Institut supérieur des études technologique de nabeul
Département de maintenance insdustrielle
projet de fin d’etude
amelioration et mise au point de deux bancs de simulation de defauts d’engrenement et de poulies courroies
elabore par :
- mediouni hechmi
- khemiri hichem
annee universitaire २००८-२००९
DEDICACE

A nos très chers parents, qui ont toujours été la pour nous, et nous ont donne un magnifique modèle de labeur et de persévérance.
Nous espérons qu’ils trouveront dans ce travail toutes nos connaissances.
ü A nos chères sœurs.
ü A nos chères frères.
ü A nos chères amis
ü A ma belle amie wahiba
Nous dédions ce projet de fin d’études en espérant la réussite et le succès.


REMERCIEMENTS
Nos vifs remerciement a notre encadreur Mr. andolsi foued pour son aide et son
encouragement qu’il na cessé de nous communiquer.
Nous tenons particulièrement a remercier vivement :
- Monsieur Anouar EL OUED
- Monsieur Abdelatif KSSOURI
Pour leurs directives, conseils et encouragement qu’ils nous a prodigué
Nous saisons cette occasion pour nos vifs enseignants de l’Institut Supérieur des
Etudes Technologiques de Nabeul pour la formation reçue durant ces sept semestres.
Nous remercions enfin les membres de jury pour avoir accepter d’évaluer notre travail.
SOMMAIRE
CHAPITRE PREMIER : LES VIBRATIONS DES MACHINES TOURNANTES. 4
I - LES VIBRATIONS 5
1. Définition. 5
2. Caractéristique d’une vibration. 5
3. Représentation d’un signal vibratoire. 8
II- STRATEGIE DU SUVEILLACE VIBRATOIRES 10
1-Mesure vibratoire en niveau global 10
1-1. Principe. 10
2. Domaine de surveillance. 11
3. Prise de mesure. 11
4. Exploitation des mesures. 12
5. Limites du suivi en mode global 14
III. L’ANALYSE SPECTRALE. 15
1. Introduction. 15
2. Etude préalable du fonctionnement de l’installation. 15
3. Les capteurs. 15
CHAPITRE DEUXIEME : ETUDE DES DEFAUTS. 18
1. Défaut de balourd. 20
2. Défaut d’alignement 21
3- Défauts de transmission par courroies. 22
4- Les défauts des engrenages. 24
I. Présentation de banc 30
1. Fonctionnement de banc. 30
Figure 3.1:banc d’essais. 30
I................................................................................................ Modification des roues dentées. 31
Figure 3.2: roue denté. 32
2. Liaison entre l’arbre moteur et les roues dentés. 32
La liaison entre l’arbre récepteur et la roue dentée réceptrice est assurée par une clavette. 33
1. Surfaçage de paliers. 33
2. Support palier avant modification. 34
3. Support palier après modification. 35
4. L’arbre récepteur avant modification. 35
5. L’arbre récepteur après modification. 36
6.Réalisation de rail de guidage de support palier 36
7. Réalisation de plateau. 37
8. Réalisation de rail de guidage de support palier 38
9. Support de la vis. 38
10. Réalisation de rail de guidage de support palier 39
CHAPITRE QUATRIEMME.... 40
IMAGE VIBRATOIRE DES DEFAUTS D’ENGRENEMENT ET DES DEFAUTS POULIE COURROIES... 40
BIBLIOGRAPHIE.... 62
INTRODUCTION GENERALE
La maintenance industrielle est un ensemble d’opérations destinées a l’entretien, la
Vérification et la réparation de l’équipement dans l’industrie ; elle a pour vocation d’assurer le
Bon fonctionnement des outils de production.
Pour assurer ces fonctions plusieurs politiques de maintenances peuvent être utilisées en
Particulier la maintenance prédictive caractérisée par des outils de surveillance telle que la
Surveillance vibratoire.
Dans le cadre de l’équipement de laboratoire de technique des surveillances du département de
Maintenance industrielle. On va essayer de modifier et de mettre en marche deux bancs de simulation
Des défauts d’engrènement et de simulation des défauts de poulies courroies.
On propose durant ce projet détendre les objectifs suivants :
v étude des défauts d’engrènement.
v étude des défauts des poulies courroies.
v Conception des bancs.
v Mise au point des bancs
Notre rapport comprendra en conséquence, un premier chapitre concernant la surveillance
vibratoire des machines tournantes.
Un deuxième chapitre concernant l’étude des défauts. Un troisième chapitre sera consacré la
Conception. Un quatrième chapitre présente l’image vibratoire des défauts d’engrènement et
Des défauts poulies courroies.


CHAPITRE PREMIER : LES VIBRATIONS DES MACHINES TOURNANTES
I - LES VIBRATIONS
1. Définition
Un système mécanique est dit en vibration lorsqu’il est animé d’un mouvement de va et vient autour d’une position moyenne, dite position d’équilibre.
Comme tout mouvement, une vibration peut être étudiée en termes de déplacement, vitesse et accélération.
2. Caractéristique d’une vibration
Une vibration se caractérise principalement par sa fréquence, son amplitude et sa nature.
2.1. Fréquence
a. Définition
La fréquence est le nombre de fois qu’un phénomène se répète en un temps donné. Lorsque l’unité de temps choisie est la seconde, la fréquence s’exprime en hertz [Hz]. Une vibration qui se produira 50 fois par seconde aura donc une fréquence f de 50 hertz.
1 hertz =
Si la fréquence f d’un phénomène est de 50 hertz, c'est-à-dire 50 cycles par seconde, la durée d’un cycle (ou période T) est 1/50ème de seconde.
La fréquence f est don l’inverse de la période T :
2.2. Amplitude
a. Définitions
On appelle amplitude d’une onde vibratoire la valeur des ses écarts par rapport au point d’équilibre et on peut définir :
· l’amplitude maximale par rapport au point d’équilibre appelée amplitude crête (Ac) ou niveau crête ;
· l’amplitude double, aussi appelée l’amplitude crête à crête (Acc) (peak to peak, en anglais) ou niveau crête-crête ;

· l’amplitude efficace (Acff), aussi appelés RMS (root mean square) ou niveau efficace.
b. Exemple
· Cas d’une vibration sinusoïdale
Dans le cas d’une vibration de type sinusoïdale l’amplitude efficace s’exprime en fonction de l’amplitude crête de la façon suivante :


· Cas d’une vibration quelconque

Figure 1.2 : Vibration complexe quelconque

Dans le cas d’une vibration complexe quelconque [figure 1.2], il n’existe pas de relation simple entre la valeur crête de l’amplitude (Ac) et la valeur efficace de l’amplitude (Acff) qui se définit mathématiquement par la relation
T : durée d’analyse du signal
X(t) : amplitude instantanée du signal


c. Grandeurs associées à l’amplitude d’une vibration
Si l’on observe le mouvement d’une masse suspendue à un ressort, on constate qu’il se traduit par :
· une déplacement : la position de la masse varie de part et d’autre du point d’équilibre ;
· une vitesse de déplacement : variation du déplacement par rapport au temps ;
· une accélération : variation de la vitesse par rapport au temps.
Par analogie à ce système masse-ressort, une vibration est caractérisée par les trois grandeurs fondamentales : le déplacement x. la vitesse v et l’accélérationg.

vendredi 7 novembre 2008

sciences de l'ingenieur: Mesures vibratoires et stratégie de maintenance

sciences de l'ingenieur: Mesures vibratoires et stratégie de maintenance

mercredi 5 novembre 2008

la tunisie est belle


siliana nous donne la vie...

ENIT:Ou j'ai continué



Présentation de l'école
Une Grande Ecole d’Ingénieurs :
Fondée vers la fin des années soixante (loi N° 4161 du 31/12/1968), l’ENIT est la doyenne des écoles d’ingénieurs de Tunisie. Depuis sa création, elle n’a cessé d’être investie de missions nationales déterminantes. Polytechnique de vocation, elle a fourni au jeune état tunisien qui venait de recouvrir son indépendance, ses hauts cadres techniques qui ont jeté les bases de l'infrastructure civile et industrielle (production électrique, usines, barrages, réseaux routiers, ouvrages, etc.). De telles infrastructures ont largement contribué à assoir les ressorts du développement économique de la Tunisie d'aujourd’hui.
De même, elle a essaimé, durant les années quatre vingt certaines des plus jeunes écoles d’ingénieurs enrichissant aujourd’hui le panorama tunisien de la formation d’ingénieurs. L’ENIT a été, enfin, et continue d’être un vivier renouvelable d’experts et de hauts cadres de l’Etat, de compétences reconnues dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’ingénierie.
Aujourd’hui, l’ENIT puise dans son histoire et dans son expérience idées et forces pour affronter de nouveaux défis :
former plus d’ingénieurs dans un contexte de compétition internationale capables de produire, d’innover et d’entreprendre dans le cadre de la société de savoir,
contribuer d’une manière décisive à la création d’une base avancée de recherche dans le domaine des sciences et techniques de l’ingénieur ayant des retombées directes sur le citoyen tunisien

ISET NABEUL : Ou j'ai commencé



PRESENTATION
L'institut supérieur des études technologiques (ISET) succède à l'Institut Supérieur Technique de Nabeul depuis 1995 avec un effectif étudiant de quelques centaines, est devenu l'un des plus importants du réseau ISET avec un effectif, en 2005, d'environ 3000 étudiants, 240 enseignants à temps plein. Avec la diversité des formations initiales et continues dans les secteurs secondaires et tertiaires liées aux spécificités de la région, l'ISET de Nabeul est devenu un pôle d'attraction tant pour les étudiants que pour les entreprises économiques et industrielles. Tout en prodiguant nos encouragements à tout le personnel enseignant, technique et administratif pour les efforts déployés nous espérons que cette présentation contribuera à faire mieux connaître les potentialités de l'ISET de Nabeul.

Les études à l'ISET de NabeulL'ISET de Nabeul est un établissement d'enseignement supérieur comportant 10 départements de formation offrant 20 spécialités différentes. L'ISET de Nabeul dispense une formation de 2200 à 2400h, selon la filière, en 5 semestres de 15 semaines chacun: - 1 à 2 semestres de tronc commun de formation générale- 2 à 3 semestres de formation approfondie et de spécialisation- 1 semestre de réalisation d'un projet de fin d'études (PFE). La scolarité se déroule sous forme de cours intégrés (groupes de 30 étudiants), de travaux pratiques (groupes de 15 étudiants) et de visites d'entreprises.L'ISET de Nabeul assure un enseignement supérieur performant traduit par:- Un taux d'encadrement élévé: 1 enseigant pour 14 étudiants.- La présence obligatoire des étudiants aux enseignements théoriques et pratiques- Un contôle continu des connaissances- Un taux de réussite de 80% en moyenne

dimanche 2 novembre 2008

L’entreprise, c’est la passion au service de l’Economie



Il peut sembler singulier qu’en ouverture d’un rapport d’activité j’entreprenne de parler de passion. C’est qu’à vrai dire, mais je ne suis pas le seul dans ce cas, il m’apparaît de plus en plus fortement que la relation à l’économie et à l’entreprise est en train de changer. Dans les dernières décennies, en effet, l’ « ancienne machine à broyer les hommes » a peu à peu cédé la place à un concept complexe dans lequel les frontières, nationales ou autres, s’estompent. Bien sûr, le profit reste nécessairement l’exigence vitale d’une entreprise ; l’âpreté de la compétition, à elle seule, suffirait à le rappeler. Mais il n’en est plus l’horizon unique, et l’économie, qui voit son cadre se modifier, trouve maintenant sur son chemin des évolutions qui lui étaient jusqu’alors étrangères. Or, parmi celles-ci, s’il en est une dont la nature pourrait revivifier le rapport à son expression la plus aboutie : l’entreprise, c’est bien celle de la passion.Autrefois, la passion était déconsidérée. Les moralistes y voyaient une servitude. Pour eux, l’homme, soumis à une passion, quelle qu’elle soit, qu’il s’agisse d’une passion affective ou de n’importe quel autre penchant tel la peur, la colère, etc…, devenait un esclave incapable de raisonner, prêt à tout sacrifier y compris sa propre existence. Naturellement, ainsi conçue, la passion ne pouvait avoir aucune place dans l’économie que l’on voulait fondée, avant tout, sur le calcul rationnel. Mais les idées ont évolué. On a appris à regarder la passion d’une façon plus positive, surtout lorsqu’elle a trouvé son accomplissement dans une oeuvre. On a alors parlé de passion à propos d’un engagement, qu’il fut artistique ou politique par exemple. Il me semble qu’il est temps d’intégrer cette idée dans la représentation que nous nous faisons de l’entreprise. Car, l’entreprise ne doit plus être considérée uniquement comme un moyen de faire du profit, sinon elle devrait cesser d’être. Elle mérite d’être regardée avec une portée beaucoup plus large, comme une « œuvre ». Un peu à contre courant de la mode, je pense que l’entreprise a un rôle social à jouer dans les régions où elle est implantée. Elle tient lieu, ou est appelée à tenir lieu, de pôle anciennement dévolu à la terre, celui de l’enracinement ; c’est pourquoi, d’ailleurs, j’insiste sur le respect de la diversité des cultures dans notre Groupe. Mais une telle ambition ne peut se réaliser si les responsables les plus impliqués dans l’entreprise ne sont pas animés par la passion, s’ils ne sont pas habités par l’œuvre qu’ils façonnent.Tel est mon premier point. Mais il en est un autre qui justifie que je m’attarde sur la passion. Si une entreprise est une oeuvre, c’est l’œuvre commune de tous les acteurs qui s’y trouvent engagés. En ce sens, la passion peut acquérir une signification particulière en son sein. Nul n’ignore qu’actuellement un déséquilibre est en train de se créer dans l’entreprise en faveur de sa structure abstraite et au détriment des hommes et des femmes qui l’édifient. On réclame toujours plus de productivité au motif que la structure, à quoi l’on réduit l’entreprise, se doit d’être compétitive si elle veut vivre ou simplement survivre. Il est vrai que la compétitivité est une nécessité incontournable, il ne s’agit pas ici de le nier, tout au contraire. Mais c’est, me semble-t-il, une erreur de vouloir l’imposer de façon unilatérale. Les armes habituelles ne sont pas nombreuses et se résument souvent à des délocalisations socialement très dommageables. Ces solutions de facilité n’entrent pas dans notre philosophie.Si une entreprise doit faire des profits pour exister, elle doit aussi participer à la vie de la collectivité. Outre qu’il n’est jamais bon ni profitable d’imposer quoique ce soit de façon abrupte, il y a dans cette conception une faute de jugement. On veut croire, en effet, que la contrainte est bénéfique, qu’il suffit d’imposer des défis, des objectifs élevés pour obliger les hommes à se dépasser et donner le meilleur d’eux-mêmes. On néglige toujours que ceux qui peuvent y parvenir sont ceux qui ont su faire emmerger de leur propre personnalité une motivation : intérêt, vanité, simple satisfaction personnelle, ambition... ou passion. Or, de toutes ces motivations, la passion est non seulement la plus noble et la plus durable, mais elle recèle quelque chose que les autres n’ont pas ; elle élève celui qui la vit. L’intérêt, par exemple, ou l’ambition ne sont pas concernés par l’œuvre à accomplir. Ce sont des « vices » privés dont l’entreprise tire bénéfice selon la célèbre sentence : « vices privés, vertu publique » et dont la satisfaction ne rend personne meilleur. L’homme passionné, en revanche, est lié à son œuvre ; plus elle se développe, plus il grandit. La réussite de l’œuvre est la sienne, sa réussite personnelle est celle de l’œuvre. Ainsi, non seulement la passion se montre-t-elle bénéfique pour l’entreprise, puisque celui qui en est animé va toujours chercher à se dépasser, mais elle est encore profitable aux hommes et aux femmes qui s’y accomplissent. De la sorte, le déséquilibre dont je parlais me paraît pouvoir être dépassé, sans qu’il porte pour autant atteinte à la compétitivité de l’entreprise, en la renforçant même.Telles sont les deux raisons qui m’ont poussé à évoquer la passion au seuil de ce rapport. Tel est aussi le message que je voudrais vous adresser parce que je sais que vous y serez réceptifs : une entreprise ne pourra être viable et se développer que si, au delà de leur simple devoir de salariés, ceux qui y sont engagés trouvent assez de ressources pour se passionner. Ces propos, très libres, sont, croyez-le bien, une marque de confiance envers vous tous qui contribuez à la vie du Groupe, vie intense, vie dynamique. Pour cela, je tiens ici à vous remercier très chaleureusement.

chef d'entreprise et écrivain



Vendredi 24 Octobre 2008
Leader européen de l’échafaudage, numéro 1 mondial de la bétonnière et premier fabricant français de barrières de sécurité, le groupe Altrad, situé près de Montpellier, est dirigé par Mohed Altrad, un homme hors du commun, au parcours personnel et professionnel impressionnant.
Rien ne destinait Mohed Altrad à être un jour à la tête d’une multinationale. Né d’une famille bédouine en Syrie, il se bat pour obtenir le droit d’étudier. A force de volonté et de travail forcené, il réussit à être reçu premier au bac dans son département. Il décroche alors une bourse pour venir étudier la pétrochimie en France.
Oser entreprendre
Arrivé à Montpellier, il saisit sa chance, apprend le Français, change de cursus et s’oriente vers un secteur qui lui semble plus porteur, l’informatique. Diplômes en poche, il sera embauché chez Alcatel puis Alsthom. Il travaille ensuite quatre ans au sein de la compagnie pétrolière nationale des Emirats Arabes Unis. L’avenir qui se dessine ne le séduit guère, il ne veut pas être salarié toute sa vie. De retour en France, il crée, avec un associé, sa première entreprise de développement d’ordinateurs portables. Il revend la société. Son gain lui sert à racheter, à la barre du tribunal, une entreprise spécialisée dans les échafaudages. Mohed Altrad redresse cette entreprise en faillite.
Ecouter les autres
Cette société de l’Hérault deviendra le socle du fabuleux développement du groupe Altrad. Mohed Altrad rachètera ensuite une entreprise en Italie, puis d’autres, françaises, anglaises, slovènes,… L’écoute des autres est sa philosophie et l’aidera à aborder, à chaque fois, les nouvelles équipes. Aujourd’hui, le groupe Altrad exporte dans 100 pays et possède une cinquantaine d’implantations dans le monde.
Mohed Altrad écrivain
Mohed Altrad n’est pas seulement un chef d’entreprise, c’est aussi un écrivain : En dépit de la réussite qu’on me prête, c’est un combat de tous les jours. L’écriture m’aide… Personnellement, j’y trouve mon équilibre. J’essaie de faire passer des messages confie-t-il (extrait de l’interview de Ph Schilde pour Chemins de traverse). Mohad Altrad est l’auteur de deux romans : Badawi et L’hypothèse de dieu, publiés chez Actes Sud.
Soutien d’OSEO
Le groupe Altrad a été accompagné par OSEO Languedoc-Roussillon par le biais d’un soutien à l’innovation et d’une garantie de ses prêts bancaires liés à des investissements dans l’immobilier et pour du matériel.

lMohed Altrad: sa vie est un roman

Mohed Altrad est à la tête du groupe Altrad qu’il a fondé dans l’Hérault, voici plus de vingt ans avec son associé anglais Richard Alcock. Une véritable « aventure », comme il l’écrit lui-même dans le rapport annuel du Groupe, pour lui qui éprouvait le besoin de bâtir une œuvre en laquelle il puisse s’accomplir librement.
Mohed Altrad est syrien. Il est né en mars 1948 dans une tribu de bédouins nomades du désert. Renié par son père à sa naissance, rapidement orphelin de mère, recueilli par sa grand-mère, il vit dans des conditions très modestes et n’a pas le droit d’aller à l’école. Mais bravant l’interdit, il suit un matin les autres gamins et observe, fasciné, la classe à travers un trou dans le torchis du bâtiment. Un soir, les autres l’entraînent de force dans les dunes et l’enterrent dans le sable. Il croit mourir mais parvient à se dégager et se jure alors de devenir le meilleur. Cette promesse marque le début de son incroyable ascension.
"Né en Syrie, dans une tribu de bédouins, il brave l'interdit pour aller à l'école"
Repéré par l’instituteur, il est autorisé à suivre les cours et les études deviendront sa planche de salut. Premier de sa classe, il est envoyé au lycée à Raqqa, la grande ville la plus proche. En djellaba usée jusqu’à la trame, il travaille comme un forcené, recopie les livres qu’il ne peut acheter et passe des heures à la bibliothèque. A 17 ans, reçu premier de son département au baccalauréat, il obtient une bourse pour étudier la pétrochimie en France.
Il apprend le français en quelques mois, réussit tous ses examens et complète ses études à Paris par un doctorat en informatique. Son histoire d’étudiant modeste mais travailleur et méritant aurait alors pu prendre un cours plus tranquille.Entre 1975 et 1980, il est ingénieur chez Alcatel puis Thomson et acquiert une expérience professionnelle en automatismes, informatique industrielle et téléphonie.En 1980, il rejoint une compagnie pétrolière d’Abu Dhabi. Directeur d’une branche d’activité, il traite en direct avec le ministre de l’énergie local, un bédouin comme lui. Mais, il décide de nouveau d’échapper à ce destin et au chemin classique des managers-salariés en optant pour une voie plus difficile : la construction de son propre Groupe. Il crée, en 1984, avec ses économies et des amis, sa première société, FIET (France Informatique Électronique et Télématique), qui commercialise des ordinateurs portables. Mohed Altrad qui n’a pas les moyens de produire à grande échelle, vend ensuite sa société à Matra. En 1985, il indestit avec un associé (Richard Alcock), dans le rachat de Mefran, une PME héraultaise en faillite, spécialisée dans les échafaudages. Cette société, avec ses outils de production et son réseau commercial national, sera le point de départ du fabuleux développement du Groupe Altrad.
"Excellent stratège, il a réussi à se construire un véritable empire "
Depuis lors, soit en une vingtaine d’années, Mohed Altrad s’est construit un empire dans le matériel pour le bâtiment et est devenu une des premières fortunes professionnelles du Languedoc-Roussillon.Travailleur, bon gestionnaire, Mohed Altrad est aussi un excellent stratège. Ingénieux, il s’est lancé dans l’échafaudage en 1985 en pleine crise immobilière. Un pari risqué qu’il a su gagner en diversifiant très vite ses activités dans la fabrication de bétonnières, plus rentable. C’est un homme discret et réservé. Il laisse transparaître une certaine respectabilité tranquille, le succès ne lui ayant pas fait perdre la tête.Ce qui marque avant tout, c’est son parcours personnel et professionnel impressionnant, sa rage de réussir hors du commun alors qu’il n’a jamais pu compter que sur lui-même. Mais, patiemment, il s’est construit et a construit un Groupe international à son nom. Il n’en oublie pour autant pas la déchirure de l’enfance et le rejet dont il fut victime. C’est sans doute pourquoi il prône le respect des usages, des cultures et des spécificités nationales au sein de son Groupe. Enfin, l’écriture est devenue sa deuxième passion : il y consacre une large partie de ses nuits et la même énergie qui lui permit de surmonter la solitude du désert et de se rebeller contre son destin.
En novembre 2004, à l’occasion du « 6° Trophée » de l’INSEAD, Mohed Altrad s’est vu décerner le Prix de l’Entrepreneur de l'année. Cette distinction récompense à la fois un homme multiple et attachant mais aussi le chef d’entreprise tenace et clairvoyant qui dirige depuis 22 ans un groupe en plein développement.
Par décret du 25 mars 2005, Mohed Altrad a été nommé chevalier de la Légion d’honneur et a été décoré cette même année par l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Il s’agit là encore d’une reconnaissance de son formidable parcours personnel et de sa réussite exemplaire en tant qu’entrepreneur.

mohed altrad

Mohed ALTRAD
Bédouin

Editions France Loisirs – 2003
235 pages – 13 x 20 cm

Quatrième de couverture :S’arracher à son pays est un chemin difficile. Ce livre est le récit de cette sorte de souffrance. Le héros, un jeune Bédouin – un homme du désert – blessé par sa famille, lassé de la vie de misère et des humiliations, écartelé entre l’existence qu’on lui impose et celle qu’il voudrait vivre, part pour la France réaliser son rêve : devenir quelqu’un, quelqu’un d’autre. Désirant à tout prix oublier son passé, croyant être devenu cet « autre », il reviendra pourtant sur les traces de son enfance, ramené par un amour qui ne suffit pas à le sauver de ses contradictions, ramené à toute force par cet appel du désert qu’il ne parvient jamais à étouffer. Entre l’amour d’une femme à laquelle il a promis le bonheur et le destin qu’il s’est promis à lui-même, il lui faudra choisir.